Moi et mes camarades sommes plus de seize mille, la tête bien pleine au plus près des nuages voyageurs, nos fûts plantés dans la terre de vos collines. Seize mille au-dessus de vos champs, villes et villages avec vue sur l’infini, les jours et les nuits, les saisons, ces chauds et froids, ces pluies qui … Lire la suite Moi, le château dit d’eau
Étiquette : Isabel da Rocha
Foi de Gorgone
Une mère est immortelle, je l'ai toujours su. Jusqu'à ce jour de septembre.
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Il est vingt heures
Page blanche
Histoire d'amour inachevée.
Entre hier et demain
En 2017, dans le cadre du Festival H²O, ACCORDS OUVERTS m'avait le plaisir de mettre en musique ce petit texte que je venais d'écrire. Merci à Katia et à Stéphane.
Bonne écoute !
Page blanche
Ceci n'est pas une page blanche. C'est un lynx ! Un lynx, avide de phrases et sélectif, jouant avec mon crayon, le mordillant, le torturant jusqu'à lui faire rendre l'âme. Et pas n'importe quelle âme, celle des mots et des lettres lesquels, justement, vous collent à l'âme. Ceci n'est pas une page blanche. Regardez la … Lire la suite Page blanche
A tire-d’aile
Pont Neuf – 4h00 du matin, le jour d’après. Écouter le silence effiloché d’une tire d’aile. Se poser dans l’encorbellement tête renversée, offerte à la morsure du vent, fesses sur la pierre glacée d’indifférence. Ne pas céder… Écouter le silence de l’automne, les feuilles bruisser d’un dernier souffle, d’une chute délitant en contrebas du Vert … Lire la suite A tire-d’aile
RER B
Je n'aime plus venir à Paris, ce n'est un mystère pour personne... La capitale a perdu son charme bohème au détour de ce siècle ; mais peut-être est-ce moi qui ne sait plus comment le capter. Allez, dans vingt minutes, je marcherais à nouveau dans ses rues, je respirerais son âme, et, peut-être le miracle … Lire la suite RER B
Fragments de crevettes
Yeux fermés, bonheur à fleur de joue, cette musique m’enchante. À contrario de la Seine roulant des vagues incertaines et glauques à quelques enjambées d’ici, elle m’entraîne dans son chant aux rythmes endiablés de voix entrecoupées, de rupture, de contretemps, de silences suaves ou rauques. Enveloppée de ce manteau de patchworks sonores, je me laisse … Lire la suite Fragments de crevettes
L’éloge de l’éphémère.
Je n'avais pas encore six ans lorsque je découvris que l’éphémère était impérissable. Ce fut aussi mon premier contact avec cette chose bizarre, la mort, un truc d’adulte ! C’était en juillet, une après-midi douce et lumineuse… Où ? Je ne sais plus… J’ai l’image d’une terrasse blanche, d’une table en ferronnerie, blanche aussi, et de … Lire la suite L’éloge de l’éphémère.